Par couches ténues
Du bout des ongles
L'écaillage des lieux
Quitter radicalement le temps forclos et ses écumes
Les regards connus jusque dans l'effacement
Qui tapissent la mémoire des feuilles couvertes toutes
De codes incertains
Mais fondateurs
Adieu
Ici et là
Tenter de ne rien omettre de ce qui s'abandonne
Entre les mains de ceux qui m'ont croisée
Quand je me posais entre leurs noeuds
Sans bruit
J'emmène à mes côtés sous les chaleurs
Le gris trompeur des sédiments épars
Mais sûrs
Ces indivis de l'arborescence normande à qui
Toutes ces années j'ai dit
A chacun de mes jours
Bonjour
Un à un
Un à un je leur offre
Le long de ces mois tendus sous l'imparfait
Toutes ces années
A ceux qui ont bordé ma vie tant d'années
La gratitude
Du bout des ongles
L'écaillage des lieux
Quitter radicalement le temps forclos et ses écumes
Les regards connus jusque dans l'effacement
Qui tapissent la mémoire des feuilles couvertes toutes
De codes incertains
Mais fondateurs
Adieu
Ici et là
Tenter de ne rien omettre de ce qui s'abandonne
Entre les mains de ceux qui m'ont croisée
Quand je me posais entre leurs noeuds
Sans bruit
J'emmène à mes côtés sous les chaleurs
Le gris trompeur des sédiments épars
Mais sûrs
Ces indivis de l'arborescence normande à qui
Toutes ces années j'ai dit
A chacun de mes jours
Bonjour
Un à un
Un à un je leur offre
Le long de ces mois tendus sous l'imparfait
Toutes ces années
A ceux qui ont bordé ma vie tant d'années
La gratitude
Mars 2012