Saturday, July 26, 2014

Aspire !















Écoute !
C'est ici qu'il le faut
Lorsque plus la force de n'être
Debout, écoute !
Le son criblé d'azur des satellites ne me dérange plus
Je sais que de la fin on n'a pas encore la souplesse
J'aspire
Écoute et lasse-moi de ta patience
Allonge-moi dans tes prés et prends-moi !
Le bât, celui qui blesse me trace des rayons bleus et j'aspire
Mais c'est un peu trop tard pour croire
J'aspire à parvenir
 J'échoue sur tout et pourtant peine
Je crois en la muselière des reines
En l'oreille unie des vrais purs
Laisse-toi là et pars !
Tu retrouveras plus tard ta forme ancienne
Celle où tu brassais et long et large
Là maintenant écoute !
Tais en toi le ventre ouvert
Garde à moi un peu l'adultère 
Des flegmatiques marches sur l'eau
Approuve-moi de ton silence
Écoute enfin pour les temps frais !
Laisse-moi penser un peu au rien qui te surmène
Et je te donnerai le mien
Intact et assez beau




Février 2011

Cartons des Alizés

Les matières se déplacent, d'un pan du ciel abandonnique à l'autre Leur nécessité, leur valeur sont à soupeser...