Sunday, July 27, 2014

Tube

















À trop happer le vent
L'envers se résorbe et j'y serre de près les oscillations
Va et mieux, fonce, termes du contrat plus que flous
J'abandonne et le cours et la route
Ne suis plus que l'ombre des contractions
Qui, une fois encore, là-bas, me précipitent
Je défèque à pleine poitrine le jour
Trie les bactéries sous l'haleine des berges la nuit
De nœud en nœud j'y perds aussi toute élégance
Réduite au plus simple appareil
Sans vrai choix que le sens obligatoire :
Du haut en bas

Aucun espace-temps laissé pour les dérivations purgatives
En abondants fluides je m'immole
Perdue pour tout le monde la décoction
Pense ailleurs, disait-il et rien ne prouve qu'il avait tort
  Songeuse bilieuse je suis, voilà, trop tard
Impeccablement, je ne le digèrerai jamais tout à fait
Me défausser me coûte et coule
Le long des parois

L'air est sceptique, l'aisance pleine
Les viscères abusées, jadis dévouées au cholédoque
Liquéfiée en l’excrément maintenant
J'évacue  dans l'exhaustif
Inépuisable
À nul autre je ne dénie l'anal. 



Juin 2011 




Cartons des Alizés

Les matières se déplacent, d'un pan du ciel abandonnique à l'autre Leur nécessité, leur valeur sont à soupeser...