La muraille des faits
Ma crainte à les enlacer tout contre leur torse
À bord d'aucun navire
Décidément face à rien
Décidément face à rien
L'embarcadère est sous le vent
J'attends,
Soudain ce qu'il me faudra franchir se dresse
Caché dans les buissons ardents
Qui sait, ce sauveur à la peau dure
J'attends,
Soudain ce qu'il me faudra franchir se dresse
Caché dans les buissons ardents
Qui sait, ce sauveur à la peau dure
Qui pourrait joliment m'absorber par la bouche
J'en baille d'avance, aimante toujours bâclée
Résister aux tentations de l'allaitement à jamais
En haut,
Quand le goût des destins latents est si fade
Partir, c'est un ordre du jour en soi
Je reste à un jet de pierre de l'impossible
Je reste à un jet de pierre de l'impossible
Ce qui rend l'arrière-plan méticuleux mais sévère
Le reste, la peur, on y prend ce qu'on trouve
Seule,
Et là où les chemins se croisent
Et là où les chemins se croisent
Même si je n'y crois pas
L'histoire dira à haute voix ce que je pensais savoir
Mieux que moi, elle poussera vers le bord
Les puits que je creuse
Dans le rapport de force à ce qui me précède.
Les puits que je creuse
Dans le rapport de force à ce qui me précède.
Mars 2011