Sunday, July 27, 2014

Tenir à l'heure






 










La plaine est lisse
Les ailes des avions se reposent
Leurs chocs au sol ne blasphèment plus
Qui mieux que le grand large pourra l'être ?
Il en va des racines comme des chants d'oiseau
Leur territoire estsans limite
Nulle part, est-ce possible ?
Longtemps d'ici pour n'y voir que du feu
Allons aux frôlements des troubles, des pertes
L'air à changer et la chemise du temps
J'y avoue ma crainte et mon petit volume
L'heure a sonné des départs incestueux
Le carillon des dunes sera muet
On partira quand l'oubli nous devancera
C'est avant qu'il est trop tard.




Novembre 2011 




Cartons des Alizés

Les matières se déplacent, d'un pan du ciel abandonnique à l'autre Leur nécessité, leur valeur sont à soupeser...