Monday, July 28, 2014

Séparer















Ouvre
Fends
Lâche
Reprends le fil des arrangements, ronge le bord des routes
Marche à plein temps à côté de l'écart
Il est de toute beauté cet impossible où s'enrouler
Pense peu
Il y a de toi resté quelque part
L’heure semble avoir sonné plusieurs fois
Sans que tu saches
De toute beauté cet impossible qui va balbutier
Le peu de galvanisation dont tu t’équipes
A la hauteur de ta taille passée
Mais c’est ici que tu dois l’apprendre
La difficile escalade des chocs et l’estompage à l'insomnie de leur secousse
Pense peu
Loin aussi si ta nuque le permet
De toute beauté cet impossible qui te ramène à sa valeur d’origine
Tu sais où prendre la source à l’envers
Là, elle ne t’écoule pas
Retire
Reprends
Abandonne
Entends se réduire les déchirures sous le frôlement de l’opaque qui te protège.


Mai 2010


Cartons des Alizés

Les matières se déplacent, d'un pan du ciel abandonnique à l'autre Leur nécessité, leur valeur sont à soupeser...