Séparés, la tête et son oracle sulfureux dévalent les pentes
Qui vont toujours vers les racines
Lentes, lentes
Radieuses d'insolence les heures piquant à travers les ruines
Et basse aussi la voix
Dormir où ?
L'urgence s'étale et l'avant et l'après
Resserrent autour du fil qui se suit et m'y perd
Les pensées
Nettoyées pour la trois mille deux cent trentième fois
Au trichloréthylène
Face Dos
Nettoyées pour la trois mille deux cent trentième fois
Au trichloréthylène
Face Dos
Nulle part où être sauf à m'attendre
Nulle part où aller sauf à ne plus jamais m'assoupir
Les pleins, les déliés
Connus à blanc les yeux fermés
Et qui veillerait ?
Le sombre encore
Il faut s'immobiliser pour le mériter mieux
Ne plus reposer m'exsangue
Bien fait !
Comprimée,
Bleuie de temps vide
Je refais en me pliant les cents pas qui m'ont amenés hier.
Juin 2011
Juin 2011